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Choisissez le texte que vous souhaitez travailler.
Un beau matin de printemps, Jacky et Rose se marient.
Vers minuit, Rose danse avec un de ses invités.
Jaloux, Jacky tombe à bras raccourcis sur son épouse, lui laissant plusieurs ecchymoses sur le corps.
Le lendemain, Rose porte plainte contre son mari et demande le divorce.
La police américaine a récemment arrêté une jeune femme de vingt-deux ans qui endormait les hommes en les embrassant, pour mieux les délester de leur argent.
Son baiser permettait apparemment de leur administrer un somnifère. Elle avait réussi à dévaliser ainsi une douzaine de victimes.
On ignore toujours comment la jeune femme faisait pour ne pas s’endormir elle-même.
Employées par une association de commerçants sur la côte Est de l’Australie, des contractuelles surveillent les parcmètres de la ville.
Elles introduisent de l’argent quand le temps de stationnement des clients de leurs employeurs est dépassé.
Une publicité extraordinaire pour les commerçants : les acheteurs peuvent flâner dans leurs boutiques sans se soucier du temps et des amendes.
Parce qu’il avait été licencié de son entreprise de transports à Angers, un chauffeur rancunier a volé la semaine dernière un des cars de son ex-employeur.
Le voleur est allé jusqu’à Genève sans être inquiété. Là, il a abandonné le véhicule avant de revenir tranquillement à Angers par le train.
Le chauffeur a alors prévenu son ancien patron qui n’a pas porté plainte et s’est chargé de rapatrier le car.
Une nouvelle réglementation stipule désormais que, dans les rues de Pékin, les piétons devront obligatoirement traverser sur les passages piétons.
Tout contrevenant sera passible d’une amende de un yuan. Si l’amende n’a pas été payée dans les trois jours la police sera chargée d’arrêter la personne, qui passera quelques jours en prison.
Exception à cette règle, les personnes de plus de 70 ans peuvent, d’après la loi, continuer à traverser où bon leur semble.
Uneauthentiquetoile.
QuellesurpriseàlaprisondeRickers,prèsdeNew-York,quandons’aperçutqueleréfectoireétaitdécoré depuis seize ansd’uneauthentiquetoiledeSalvadorDali!
QuefaisaitceDaliàcetendroit?
Ehbien,lepeintreavaitfaitcadeaudecetteœuvreaux prisonniers,fautedepouvoir,commeill’avaitd’abordpromis,leurdonnerdescoursdepeinture.
Enseignementquidevraitenfinpouvoirleurêtreprodiguépard’autresprofesseurs, grâceauproduitdelaventedutableau,estiméà100 000dollars.
(89 mots à détacher)
Une authentique toile.
Quelle surprise à la prison de Rickers, près de New-York, quand on s’aperçut que le réfectoire était décoré depuis seize ans d’une authentique toile de Salvador Dali !
Que faisait ce Dali à cet endroit ?
Eh bien, le peintre avait fait cadeau de cette œuvre aux prisonniers, faute de pouvoir, comme il l’avait d’abord promis, leur donner des cours de peinture.
Enseignement qui devrait enfin pouvoir leur être prodigué par d’autres professeurs, grâce au produit de la vente du tableau, estimé à 100 000 dollars.
Un Américain a été arrêté et inculpé d'agression sur un enfant pour avoir placé une ceinture autour du cou de sa fille de treize ans
et l'avoir forcée à ramper dans la rue et à aboyer comme un chien.
L'homme a été relâché après le paiement d'une caution de quelque mille sept cents dollars.
Il voulait punir sa fille qui avait découché.
Je lui ai dit: "Tu veux te conduire comme un chien, et bien tu vas te baisser et marcher comme un chien." a-t-il expliqué à la police,
alertée par des voisins qui avaient été témoins de la scène.
Trois bandits masqués ont fait irruption dans une banque vers midi.
À cette heure, il n'y avait aucun client et les employés ont aussitôt baissé le rideau blindé. Les voleurs se sont donc retrouvés seuls devant les guichets inaccessibles. Déroutés, ils ont décidé de fuir rapidement, mais malheureusement pour eux, une voiture de police patrouillait dans le secteur.
Les policiers ont aussitôt pris le groupe en chasse.
L'un des voleurs s'est précipité vers sa voiture, qui a refusé de démarrer. Le deuxième s'est littéralement jeté dans les bras d'un policier en faction dans le quartier. Quant au troisième, plus leste, il a pris ses jambes à son cou. Il commençait à distancer ses poursuivants, lorsqu'il a tourné dans une impasse, où se trouvait le commissariat !
Les trois hommes, en prison, espèrent maintenant l'indulgence du jury, devant tant de malchance.!
Un couple décide d’aller passer une journée dans un parc animalier.
Alors qu’il passe devant les éléphants, l’un d’eux s’approche de la voiture et
passe sa trompe à l’intérieur.
La passagère affolée remonte brusquement sa vitre électrique et coince la
trompe de l’animal.
L’éléphant, pour se dégager, prend appui avec son pied sur la portière.
Libéré, il s’éloigne mais la carrosserie en a pris un coup.
Les responsables du parc réconfortent les automobilistes et les invitent à
déjeuner. Le repas est bien arrosé.
En rentrant, les automobilistes sont victimes d’un chauffard qui leur refuse la
priorité et qui emboutit l’autre portière. Cette fois les dégâts sont plus sérieux.
Discussions, constat, les gendarmes arrivent et la passagère déclare alors:
“Décidément, ce n’est pas notre jour de chance! Ce matin, c’est un éléphant
qui nous est rentré dedans.”
Intrigués par cette déclaration, les gendarmes décident de faire souffler le
couple dans l’alcootest.
L’alcool bu au déjeuner faisant toujours effet, le conducteur fut privé de
permis pendant trois mois... Dure journée !
- Pardon mon ami, combien faut-il de temps pour aller de Corbigny à Saint-Révérien?
Le casseur de pierres lève la tête et, pesant sur sa masse, m'observe à travers le grillage de ses lunettes, sans répondre. Je répète la question. Il ne répond pas.
- C'est un sourd-muet, pensé-je, et je continue mon chemin.
J'ai fait à peine une centaine de mètres, que j'entends la voix du casseur de pierres. Il me rappelle et agite sa masse. Je reviens et il me dit:
- Il vous faudra deux heures.
- Pourquoi ne me l'avez-vous pas dit tout de suite?
- Monsieur, m'explique le casseur de pierres, vous me demandez combien il faut de temps pour aller de Corbigny à Saint Révérien. Vous avez une mauvaise façon d'interroger les gens. Il faut ce qu'il faut, ça dépend de l'allure. Est-ce que je connais votre train, moi? Alors je vous ai laissé aller. Je vous ai regardé marcher un bout de route. Ensuite j'ai compté, et maintenant je suis fixé; je peux vous renseigner: il vous faudra deux heures.
Je vais à mes affaires je marche sur le trottoir rapidement.
Il va à ses affaires; il arrive sur le trottoir, l'allure pressée.
Et nous nous heurtons soudain, nez à nez; nous poussons un léger grognement d'excuse ou de mauvaise humeur et nous reculons avec un haut-le-corps, des oscillations.
Il oblique vers sa droite: précisément, j'oblique vers ma gauche et nous sommes ventre contre ventre
- Pardon! dit-il.
- Pardon! dis-je.
Il biaise à sa gauche; je biaise à ma droite et de nouveau nos chapeaux se touchent.
- Allons, bon!
- Allons, bon!
Il revient au milieu. J'y suis déjà.
Cédons-lui, pense-t-il, et il s'immobilise.
Mais je m'imagine que, si je ne fais aucun mouvement, il passera son chemin, et je ne bouge plus.
- Oh!
- Oh!
Nous nous regardons. Est-ce que ça se gâte? Non. Il a une idée, que j'ai aussi: il pose ses mains sur mes épaules; je lui prends la taille; graves, soutenus l'un par l'autre, nous nous tournons doucement, nous pivotons à petits pas, jusqu'à ce que nous ayons changé de place et nous nous sauvons, chacun de notre côté, à nos affaires.
Quand j’étais petite, je passais tous mes étés à la campagne avec mes parents.
Un jour que je m’étais disputée avec eux, je me suis sauvée de la maison. Je me suis
approchée de la grange et, en regardant par la fenêtre qui était brisée, j’ai aperçu
deux hommes qui s’y étaient cachés. J’étais recroquevillée et blottie contre la porte
quand les deux individus se sont avancés vers moi. À mon grand désarroi, ils se
sont regardés, se sont parlé à voix basse et se sont souri. Puis, après s’être fait
plusieurs clins d’oeil, ils se sont enquis de la raison de ma présence. Toute terrorisée,
je me suis écriée que je m’étais perdue après m’être enfuie de chez moi. Ils ne
m’ont pas crue, bien sûr, mais m’ont généreusement offert de me ramener. Sur ce,
je me suis évanouie.
À mon réveil, je me suis demandé où je me trouvais. Mes parents se sont
empressés de me rassurer : deux bons samaritains m’avaient raccompagnée.
Cependant, nous avons appris, quelques jours plus tard, que deux dangereux
assassins s’étaient évadés de la prison avoisinante. Leur description correspondait
parfaitement à celle de mes lascars. Depuis cet événement1, je m’en suis toujours
voulu d’avoir été si imprudente.
Quand j'étais jeune, on me considérait comme la pire des casse-cou de mon quartier.
Souvent perchée dans un arbre, je me suis retrouvée dans certaines situations quelque peu dangereuses. Par exemple, un jour où j'avais grimpé dans un de mes arbres préférés, un fil électrique se rompit et tomba dans le feuillage. Par chance, il ne m'avait pas touchée. Il a fallu qu'on appelle les pompiers afin qu'on me sorte de cette fâcheuse situation.
Même si mes parents ont fait tout ce qu'ils ont pu afin de me corriger de ce penchant que j'ai pour l'aventure, je suis restée très entreprenante. Très peu pour moi le golf ou la pêche dans le fleuve Saint-Laurent ! Ce qui me passionne, c'est le parachutisme, les descentes en canot, l'alpinisme.
Évidemment, je me suis fracturé un membre ou deux, et ce, à plusieurs reprises.
Que voulez-vous ! C'est la rançon que j'ai dû payer pour ma hardiesse effrénée. Je suis déjà restée sept semaines et demie la jambe dans le plâtre à la suite d'un accident de ski. Dès que j'en ai eu la possibilité, je me suis vue retourner sur une piste à déconseiller aux craintifs.
Finalement, cet amour du risque m'a toujours poussée à tenter toutes les expériences qu'il m'a été donné de croiser sur mon passage.